A l’occasion du salon « A la croisée des jouets – 5ème édition » organisé par l’association Les Grands Zenfants le 19 et 20 Mai dernier, Sébastien CARLETTI était présent pour dédicacer ses livres « Nos Jouets 70-80 » et « Nos Années Strange ». Il a bien voulu répondre à quelques questions pour ToyzMag.
ToyzMag : Bonjour Sébastien. Connais-tu ToyzMag ?
Sébastien CARLETTI : Oui je connais ce magazine.
ToyzMag : Que penses-tu du salon de Razac cette année ?
Sébastien CARLETTI : C’est très sympa comme évènement ! Ca permet aussi de rencontrer les gens en vrai et d’identifier qui fait quoi pour nouer des contacts… peut-être pour de futurs projets.
ToyzMag : Quand est sorti ton premier livre « Nos Jouets 70-80 » ? Il a eu un beau succès, non ?
Sébastien CARLETTI : Le livre est sorti en 2008. Il y a eu plus de demande que d’offre à Noël 2008. Ca arrive. Il est ensuite sorti une édition brandée JouéClub en 2009.
Au début de l’année 2010, deux producteurs spécialisés dans les programmes courts sont venus me voir pour faire des spots sur des jouets mythiques. L’idée aurait ensuite été de ressortir le livre avec plus de page, au nom du programme court. La Grande Récré était intéressée mais le projet n’a finalement pas vu le jour pour un problème juridique.
ToyzMag : Combien de temps faut-il pour écrire un tel livre ?
Sébastien CARLETTI : Les premières maquettes ont été faites en octobre 2006 et le livre est sorti en octobre 2008.
ToyzMag : Pourquoi t’être attaqué à l’univers des super-héros et plus particulièrement à Strange ?
Sébastien CARLETTI : Je suis fan de Strange comme je suis fan des marques qui ont marquées mon enfance. Tout ce qui a été fait sur le sujet jusque là ne faisait pas un focus sur ce que nous avons connu en France.
ToyzMag : Pourquoi 1996 ?
Sébastien CARLETTI : Strange a perdu la licence Marvel cette année là. C’est un peu la mort de Strange même si ils ont continué jusqu’en 1998.
ToyzMag : Comment t’es venue l’envie d’écrire un nouveau livre ?
Sébastien CARLETTI : « Nos Jouets 70-80 » était une expérience mitigée et je voulais ré-initier quelque chose. En outre je voulais travailler avec Flammarion, puisque je n’avais pas pu pour le premier.
Je ne suis pas un incollable de Strange mais je connais plutôt bien.
Pour moi c’est un logo et un nom mythiques. Le bouquin DEVAIT avoir « Strange » dans son titre. Je suis donc allé voir Jean Marc LAINE avec beaucoup d’ambitions même si je n’avais coréalisé qu’un seul livre. Il a été convaincu par le projet.
Je me suis occupé de 30% du fond, de la mise en forme, de la prémaquette de chaque page et de l’iconographie.
Nous voulions absolument que le livre soit vendu à 25€ avec un maximum de pages. On a pu en avoir 176 pages. Cool.
ToyzMag : Pourquoi avoir privilégié Strange par rapport à Marvel ?
Sébastien CARLETTI : Nous avons voulu rendre hommage à la population qui a connu Iron Man avant tout le monde, et apprécié le genre super-héroïque avant les autres. Il n’était pas question de faire un projet purement commercial mais avec du fond, et une jolie forme, très riche iconographiquement.
ToyzMag : D’où viennent les objets figurant dans le livre ?
Sébastien CARLETTI : La majorité des proders sont tirés de ma collection personnelle.
ToyzMag : Quels sont tes projets ?
Sébastien CARLETTI : Ce ne sont pas des projets mais plutôt des envies. J’ai un travail et une vie de famille. Auteur n’est pas mon métier, c’est une jolie manière de concrétiser quelques passions. Le risque c’est qu’un livre identique sorte avant que je trouve le temps de réaliser mes envies. Ca arrive…
ToyzMag : Pour finir, as-tu quelque chose à dire aux lecteurs de ToyzMag ?
Sébastien CARLETTI : Quand on est collectionneur, on arrive toujours à un moment où on fait un point. On passe généralement du stade de collectionneur de souvenirs à celui de « conservateur ». Il ne faut pas se perdre. Prenons le temps d’apprécier ce qu’on a… et sachons savoir quand il faut tourner la page…
Propos recueillis par Akira 57
Moi qui ai collectionné les éditions de strange quand j’étais môme, je trouve cet interview presque rassurante, dans les collectionneurs que je fréquentais personne ne m’avais jamais évoqué ces lectures, au moins maintenant je saurais que je ne suis pas le seul à me dire au cinoche » c’ était pas franchement ça l’histoire….. » ,et bravo à robocolt ( que du coup j’aurais vu ) pour la réalisation de ses projets, on espère encore d’autres surprise 🙂
Ah … La grande époque … On l’appelait encore Serval et Claremont régnait en maitre.
J’aime beaucoup les deux livres et c’est très agréable de « s’y retrouver »
Merci Akira et Toyzmag pour cette petite entrevue.
T.
Grand bravo mon cher Akira ! Voila une interview très intéressante et rondement menée !! 😉