Comme l’an dernier, ToyzMag arpente les allées du salon parisien du licensing et des produits dérivés, le Kazachok Licensing Forum.
Voici nos premières impressions.
Bienvenue à Mattel-land ?
Mattel affiche directement la couleur. Malgré la présence de son concurrent Hasbro, on sent que le numéro 1 du jouet est chez lui sur le salon.
Les Ever After High occupent toute l’entrée du salon.
Les murs recouverts de l’habillage Royal/Rebel proposent même une petite expo des poupées EAH.
Mattel déploie ses licences autour de la nouvelle stratégie média développée avec Playground Prods et que nous avions analysé en début d’année.
On découvre donc auprès des représentants de la société, les dernières nouveautés média adossées aux marques phares (Barbie, Monster High, Hot Wheels…), en cours de développent (Max Steel, Ever After High) ou récemment acquises via l’achat de HIT entertainment notamment (Sam le pompier, Thomas & Friends…). Parmi les scoops : quelques images du film Hot Wheels et les coulisses de la pré-production du film Max Steel ; et la confirmation du retour des Maîtres de l’univers au cinéma.
Et les jouets ?
Comme l’an dernier on retrouve certains acteurs majeurs de l’entertainment comme Nickelodeon ou Warner Bros et leurs licences phares : Tortues ninja, DC Comics avec Batman et Superman, The Hobbit…
Principale nouveauté aperçue parmi les stands, deux boîtes de jouets Mega Bloks Bob l’éponge, une nouvelle licence annoncée en février dernier (lire notre article).
Le reste est plutôt convenu, on ressort des cartons quelques jouets déjà connus voire périmés puisqu’ils ont presque 18 mois comme ces jouets The Hobbit par Bridge Direct.
Nostalgie toujours au top
La grosse tendance du salon 2014 reste la nostalgie. Heidi, Caliméro, Vik le Viking, Maya, Zorro, Kiki (renommé Monchhichi en Europe depuis l’an dernier), Casimir… De nombreuses licences concernent des marques anciennes reposant parfois sur des dessins-animés à succès. Un revival qui n’est pas sans rappeler la fin des années 90 et le début des années 2000. On mise désormais sur la transmission par les parents nostalgiques plus que sur les adulescents, mais le ressort reste le même, la nostalgie et la déclinaison de licences qui incarnent à la fois des valeurs et des souvenirs. Notons parmi elles la société Osibo qui développe toute une palette de licences 70s-80s.
Dans le genre nostalgique, on aurait pu être tenté de faire entrer Astérix. Mais cette le dynamisme de la marque et son actualité ininterrompue depuis les années 60 invitent à lui accorder le traitement particulier qu’il mérite. A telle enseigne que notre Gaulois préféré tient même une buvette sur le salon.